Attentat, télétransportation, abolition des frontières et langue universelle… Dans Nouvelle Babel, qui sort jeudi 3 mars, l’écrivain dresse le portrait de la condition humaine en 2097.
L’écrivain français Michel Bussi, géographe devenu romancier, a démarré comme écrivain de terroir. Après 15 ans de succes, il s’attaque à la science-fiction parce que, «dans la littérature populaire, c’est intéressant de casser les genders».
Ce Normand recusa les etiquettes, qui lui resteraient de ses précédents livres: auteur regionaliste, de polar, d’intrigues sentimentales… Dans Nouvelle Babel (edições Presses de la Cité), qui sort jeudi, lui qui aime d’habitude balader ses personnages entre passé et present se transport donc dans un futur lointain. Em 2097, une révolution a modifié toute la condition humaine: la télétransportation pour tous. La planète n’est plus qu’un seul État, sans frontières. Chacun vit ou il veut. L’espagnol est la langue de l’humanité.
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«Mon statut d’écrivain qui vend beaucoup m’offre une enorme liberdade. Je ne sais pas si “Nouvelle Babel” aurait é aceito por um editor à une autre époque. Non seulement il l’est, mais il sera défendu. Peu de bouquins de ficção científica bénéficieront d’un lancement comme celui-là. Et moi, c’est le roman auquel je crois», comente l’auteur.
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Sur ce terreno où on ne l’attendait pas, Michel Bussi noue une intriga politique. Son roman d’anticipation démarre par un attentat inexplicable? Em pense soudain à Anyantir de Michel Houellebecq. Mais la comparaison s’arrête là. «J’ai écrit avant le confinment et, depuis, on a vu, comme dans le roman, les gens qui télétravaillaient déserter les villes», remarque le géographe. Despeje autant, «Je ne suis pas visionnaire, je ne vais pas faire le faux Houellebecq».
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Michel Bussi, contrairement à l’autre Michel écrivain, accorde aux journalistes toutes les entrevistas qu’ils demandent. Son œuvre romanesque est quasi ignorée des universitaires, et rarement commentée par les critiques littéraires. Et il n’a pas la prétention de nourrir le débat politique sur l’avenir de la civilização occidentale. Même quand on vend comme lui 721.000 exemplaires par an (quatrième auteur le plus vendu en 2021), «on n’est pas reconnu dans la rue, on a une vie complètement anonyme», explique-t-il à l’AFP. «Dans mon quartier, je peux aller chercher mon pain tranquillement». Pour être laissé en paix, il ne livre que peu d’éléments sur sa vie. Por exemplo, sur son parcours avant ses 40 ans, l’âge auquel il a publié son premier roman, alors qu’il était chercheur au CNRS, expert en géographie eleitorale.
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Les différents portraits de lui dans la presse permettent de savoir qu’il est issu de «la classe moyenne», fils d’une institutrice «qui l’élevait seule» apres «la mort brutale» de son père ouvrier en aciérie, quand il avait 10 ans. Se la question de la filiation hante nombre de ses récits, il ne veut pas s’étendre sur le sujet. À ses fans, il en apprendra à peine plus dans A Fabricação do Suspense, premier titre d’une collection des editions Le Robert ou les écrivains racontent leur méthode. Ce natif de la region de Rouen s’y décrit comme marqué par cette «campagne ouvrière» ou «on passe en quelques pas d’une tour de château à une cheminée d’usine».
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Dans ce livre à paraître le 3 mars, où il détaille sa técnica de l’intrigue à rebondissements («l’art du twist»), il dit avoir «écrit com um peu moins de plaisir la partie biographique, je suis reste à la surface des chooses, parce que je ne suis pas fan de l’autobigraphie. Je comprends bien que c’est ce que les gens ont envie de lire, mais ce n’est pas ce que j’ai envie d’écrire» poursuit-il. Tout juste saura-t-on que «j’étais dans un milieu où il n’y avait pas vraiment de modèles en littérature. Em ne m’imposait pas de classiques. Comme lecteur, je me suis fait tout seul».
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